Horlogerie
1ère région horlogère de France – 60% des effectifs nationaux – 34% des établissements
Le Haut-Doubs, berceau de l’horlogerie
Au XVIIIe, des ébauches aux horloges, des aiguilles aux pendules, des couronnes aux montres et des mécanismes aux baromètres, les fermes ateliers créent les machines et les outils nécessaires à la production des pièces d’horlogerie. Depuis, les savoir-faire horlogers ont donné naissance à un tissu dense de petites entreprises dont l’habileté et l’ingéniosité sont toujours très recherchées. Complémentaires, parfois concurrentes, ces entreprises forment un réseau inédit de compétences indispensables dans les domaines du luxe.
Besançon, capitale de l’horlogerie
L’histoire de Besançon est liée à la mesure du temps depuis plus de 200 ans. « C’est grâce à la création d’une manufacture d’horlogerie, à la fin du XVIIIe siècle, par le genevois Laurent Mégevand, que Besançon deviendra la capitale horlogère française ». La crise horlogère, survenue dans les années 1970, a eu raison de bon nombre d’entreprises mais pas toutes. La ville, capitale du « SAV » horloger, voit se développer une nouvelle génération d’horlogers bien décidés à écrire une nouvelle page de l’histoire horlogère bisontine.
Marques emblématiques
Berthet, Dodane, Herbelin, Humbert-Droz, Maty, Pequignet, Phenomen, SMB-LIP, UTINAM
Bijouterie – Joaillerie
Les savoir-faire de la pierre font alliance avec ceux de l’horlogerie au sein des entreprises régionales. A la fin du XIXe siècle, le travail du diamant et des pierres précieuses a donné naissance à une industrie diamantaire qui a employé près de 1 500 ouvriers. C’est à Besançon que se développe aujourd’hui l’un des principaux acteurs de la bijouterie – joaillerie.
940 salariés – 41 établissements
Lunetterie
Le Haut-Jura, berceau de la lunetterie
Le Haut-Jura, territoire de moyenne montagne, est un environnement d’exception classé Parc Naturel Régional où les ateliers à domicile se sont métamorphosés en petites entreprises, puis en une industrie spécialisée dans la lunetterie, le travail du bois, du métal puis du plastique. Morez est capitale internationale de la lunette, Moirans-en-Montagne capitale du travail du bois, et Saint-Claude fut celle du diamant.
1 200 salariés – 44 établissements
Maroquinerie
2 500 salariés – 44 établissements
Le pays de Montbéliard, centre de référence pour la Maroquinerie
À partir de 1752, les horlogers suisses s’installent dans le Comté de Montbéliard, venant ainsi compléter les activités agricoles, métallurgiques et textiles qui dominaient alors l’économie. Les habitants se forment, s’installent sur leurs terres et commercent avec la Suisse. Depuis le XIXe siècle, l’automobile a remplacé l’horlogerie.
En 2013, c’est l’annonce de la création de deux nouvelles manufactures par Hermès, apportent une nouvelle diversification dans la stratégie économique : le Pays de Montbéliard devient « pôle maroquinier ». Soutenue par les collectivités, la constitution de ce pôle qui vise l’excellence, s’appuie très fortement sur son offre de formation.
Au XXIème, la maroquinerie connaît une croissance soutenue. Au cœur de l’Auxois en Côte-d’Or, en Haute-Saône ou au milieu des sapins du Doubs, les ateliers se créent.
Pierre de Bourgogne
160 entreprises – 60 entièrement dédiées à la Pierre de Bourgogne
Les pierres de Bourgogne ont été très tôt utilisées par les hommes avant d’être employées comme pierres de taille. On recense plus de 45 types de pierres, exploités notamment pour leurs caractéristiques esthétiques. Lorsque l’on superpose une carte géologique de la région à celle des bassins d’extraction de la pierre et à celle des vignobles bourguignons, on observe que pierre et vin sont exploités dans les mêmes régions.
En juin 2018, la Pierre de Bourgogne devient un label !
Avec sa toute nouvelle Indication Géographique, la Pierre de Bourgogne est la filière la plus importante en France en termes d’entreprises.
Arts de la table
Céramique à usage domestique et ornementale – 230 salariés – 16 entreprises
Nevers, centre historique de la Céramique
Nevers est l’un des rares centres de céramique à avoir travaillé sans discontinuer de la fin du XVie siècle au XIXe siècle. Le lien avec les centres italiens est certain. Saint-Amand-en-Puisaye bénéficie d’un sol offrant une argile de grande qualité qui l’a conduite, au fil des siècles, à devenir un centre important de l’industrie de la poterie. Le centre international de formation aux métiers d’art et de la céramique y développe une offre de formation complète depuis sa création en 1976.
La vallée de la céramique
Au début du XXe , la région de Digoin et Paray-le-Monial, baptisée « vallée de la céramique », abritait une quarantaine de manufactures, chacune avec un savoir-faire spécifique. Les activités se sont diversifiées, de la céramique de table à la céramique ornementale.
Ce secteur des arts de la table recèle de nombreuses entreprises dont les produits sont utilisés partout dans le monde. Les articles de cuisson Cristel, les pianos gastronomes Lacanche, les arts de la table de la Rochère ou encore les poivrières Peugeot sont tous des produits emblématiques de la haute gastronomie et d’un réel art de vivre.
Gastronomie
153 AOC / AOP – 33 grands crus classés – 65 hôtels classés luxe 4* et 5* – 41 restaurants étoilés au guide Michelin
Beaune, la capitale des vins de Bourgogne
Les vins de Bourgogne vont enfin avoir le champ libre pour s’exprimer. Loin d’être cantonnée à des caves confidentielles et à des domaines parfois inaccessibles, la Bourgogne se révèle enfin avec un Centre d’interprétation des Climats et une Cité des Vins : 14 hectares entièrement dédiés aux précieux breuvages bourguignons, une tour de 22 mètres conçue par un architecte de renom pour décrypter la côte les yeux rivés sur le vignoble, un hôtel 5 étoiles, une halle gourmande pouvant accueillir 1 200 personnes, des restaurants éphémères avec de prestigieux chefs aux commandes, la possibilité de déguster les 1 247 climats bourguignons et un parc pour s’aérer l’esprit et se faire du bien avec un parcours d’art contemporain. Le tout, sans voiture et facilement accessible.
Dijon, Cité internationale de la gastronomie et du vin
Consacré en 2010 par l’Unesco, le repas gastronomique des Français a inspiré les Dijonnais. Hédonistes, fervents défenseurs du terroir, amoureux des vins de Bourgogne, ils ont imaginé une Cité qui rendra hommage à un pan entier de notre culture : la gastronomie et le vin. Sur le site historique de l’ancien Hôpital Général de la ville, un espace hybride se dessine. Centre culturel, pôle de formation, commerces dédiés aux métiers de bouche, hôtel haut de gamme, cinéma, centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine : c’est un quartier entier qui se prépare à devenir l’emblème de la gastronomie française. Un million de personnes est attendu chaque année à la Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin.